Santé
04/01/2005
Une journée pour dépister l'obésité infantile
Non, il n'est pas simplement "bien portant" ou "un peu enrobé". De nombreux parents ont tendance à minimiser le surpoids de leurs enfants. Or, l'obésité infantile peut se révéler particulièrement grave : deux tiers des enfants obèses le resteront adultes, leur risque de développer des maladies cardiovasculaire triple, quand au risque de diabète, il est multiplié par neuf... Sans parler des moqueries des petits camarades à l'école, et du mal-être qui peut s'ensuivre pour l'enfant. C'est donc pour alerter les Français sur la nécessité de surveiller le poids et l'alimentation de leurs enfants que l'Association Française de pédiatrie ambulatoire (AFPA), qui regroupe des pédiatres travaillant hors de l'hôpital, a lancé la première "journée nationale de dépistage de l'obésité infantile". Dans 77 villes françaises, 500 à 600 pédiatres seront réunis, le samedi 8 janvier, pour donner des consultations gratuites et dispenser leurs conseils aux familles. Une journée utile pour tâcher d'inverser la fâcheuse tendance qui semble guetter la France : si aujourd'hui, "seul" un enfant sur six est obèse, l'obésité progresse chez nous au même rythme effréné qu'aux Etats-Unis, soit de 5 % par an. De quoi craindre pour l'avenir... Or, plus l'obésité est dépistée tôt, plus on a de chances de réussir à s'en débarrasser. Les enfants sont donc les premiers concernés : il n'est jamais trop tôt pour prendre de bonnes habitudes alimentaires.
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