Les Philippines, à l'école des fées du logis Publié le 23/11/2011, 18h06 par J.B avec AFP
- Fête des Mères: les machos repasseront !
- Boko Haram continue le massacre et pose une bombe sur une fillette
- Place de la République, une discussion autour de la question musulmane
- Marche républicaine : une mobilisation sans précédent
- Marche pour Charlie : de la République au sommet diplomatique
- Ce dimanche, Paris marche pour Charlie
- Rassemblement pour Charlie Hebdo : un samedi d'émotion et de recueillement à travers toute la France
- Le témoignage bouleversant de Jeannette Bougrab, compagne de Charb
- Maryse et Elsa Wolinski racontent "le plus phallocrate des féministes" et appellent à continuer Charlie
- #JesuisCharlie : les réactions émouvantes des proches et des personnalités
Poussées par la pauvreté, des dizaines de milliers de Philippines s'inscrivent au collège de la "propreté". Bientôt, ces apprenties rejoindront leurs compatriotes basées à l'étranger.
© AFP Philippines en formation.
Dans l'espoir de décrocher un diplôme de domestique, qui leur servira de sésame pour travailler à l'international, de jeunes Philippines participent à un stage intensif d'un mois.
Au sein d'un institut basé à Manille, elles apprennent comment devenir de parfaites employées de maison.
Les formatrices, qui ont toutes une expériences à l'étranger, donnent à leurs élèves des astuces pour satisfaire leurs futurs employeurs. Faire le lit, parler la langue locale, cuisiner des plats exotiques comme traditionnels, ou encore savoir utiliser l'électroménager dernier cri... autant de compétences indispensables pour ces fées du logis.
En 2005, le gouvernement a rendu ce type de perfectionnement aux tâches ménagères obligatoire pour les candidates à l'expatriation. Beaucoup d'entre elles ont abandonné des métiers plus qualifiés, mais elles estiment qu'elles pourront, ainsi, gagner davantage d'argent. Hong Kong, Singapour et le Moyen-Orient font partie des destinations les plus convoitées.
En général, les domestiques sont rémunérées 300 euros par mois pour un contrat standard de deux ans - presque six fois ce qu'elles toucheraient dans leur propre pays. Un salaire qui leur permettra d'offrir, à leur famille, une vie meilleure.
