Parmi les 89 déesses du monde entier qui rivalisaient d'élégance et de sex-appeal, Miss Angola, alias Leila Lopes, a été sacrée reine devant plus d'un milliard de téléspectateurs.
© EPA/MAXPPP Sacre de Miss Univers à Sao Paulo, au Brésil, le 12 septembre 2011.
La grand-messe entre chic et kitsch organisée par la société du milliardaire américain Donald Trump s'est tenue la nuit dernière au théâtre Credicard Hall de Sao Paulo.
C'est une sculpturale Africaine au port de tête altier qui a triomphé.
Radieuse dans sa robe ivoire incrustée de strass et de plumes, la pétillante et élancée Miss Angola, 25 ans, s'est imposée contre tous les pronostics qui anticipaient un titre pour une poupée latino.
Après 2 heures de show spectaculaire : défilés en tenues de soirée, exhibitions en costumes traditionnels et en mini-bikinis, les candidates se sont prêtées à la fameuse épreuve du questions-réponses devant un jury de 7 membres composé de chanteurs, d'acteurs et de célébrités locales comme la top-modèle Isabeli Fontana et le pilote Helio Castroneves.
Miss Angola a déclaré "être très investie dans le social et l'humanitaire" et vouloir s'emparer de la couronne pour "faire sortir son peuple d'un passé lié à la guerre et à la pauvreté, et lutter contre les ravages du sida".
Lors de l'entretien de personnalité, l'étudiante en management qui s'exprimait en portugais (l'Angola étant comme le Brésil une ancienne colonie portugaise) a fait sensation. Priée de dire si, à l'instar de certaines concurrentes, elle avait eu recours à la chirurgie esthétique (ce qui est autorisé par le concours international), Mlle Lopes a répondu par la négative. "Dieu merci, Dame Nature m'a gâtée et ne je modifierai jamais mon corps", a-t-elle assuré avec aplomb, ajoutant être aussi "dotée d'une beauté intérieure". Ses secrets ? "Un bon sommeil, l'utilisation d'un écran total, même par temps couvert, et beaucoup d'eau, pour une hydratation maximale".
Interrogée sur les préjugés racistes, cette sirène à la peau d'ébène a estimé que "ceux qui pensent ainsi au XXIe siècle devraient se faire aider".
Son sourire ultra-bright, son regard de braise et sa démarche chaloupée ont tapé dans l'œil du jury. Son esprit philanthrope a fait le reste.
Gâtée, notre créature à la plastique explosive s'est vu offrir un luxueux appartement de New York pour la durée de son règne, une bourse d'étude d'un an, en plus de bijoux, vêtements, chaussures et cosmétiques adaptés à la panoplie de poupée.
Première Angolaise à revêtir l'écharpe ultraconvoitée, la demoiselle, en pleurs à l'issue de la prestigieuse cérémonie, a déclaré : "Maintenant je vais travailler dur et essayer de garder les pieds sur terre car je souhaite terminer la faculté de gestion et devenir une grande femme d'affaires".
Sa première dauphine est la bombesque Miss Ukraine, Olesia Stefanko. La deuxième est la représentante du Brésil, Priscila Machado (pays organisateur oblige), la troisième est la filiforme Miss Philippines et la quatrième, l'immense Miss Chine (1m85).
Et notre gloire nationale ?
Malgré l'enthousiasme du Comité (et un sublime fourreau de satin blanc), Laury Thilleman n'est pas parvenue à se hisser sur le podium. Gourmande de succès, l'ambitieuse et athlétique Bretonne s'est tout de même classée dans le top 10. Un exploit quand on sait qu'une seule Miss France a remporté le titre... en 1953!
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