Les femmes et la mort
sonjaline
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lundi 31 août 2015
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31 août 2015
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31 août 2015 à 11:39
chamichou - 15 nov. 2015 à 12:44
chamichou - 15 nov. 2015 à 12:44
3 réponses
Utilisateur anonyme
Modifié par imagine7 le 7/09/2015 à 00:42
Modifié par imagine7 le 7/09/2015 à 00:42
Bonsoir,
Accompagner, c'est permettre à notre proche mourant de conserver un sens humain à ce qu'il vit. Au seuil de la mort il a besoin qu'on lui manifeste un amour inconditionnel et libéré de toute attente.
La plupart des femmes savent apporter apaisement et réconfort.
En soignant autrui, c'est comme si nous nous soignons. S'occuper des autres, c'est les aimer. C'est nous aimer.
Mourir dans la solitude physique peut-être, mais pas la solitude intellectuelle ou spirituelle lorsque le deuil des souffrances quelles qu'elles soient sera fait.
Dans sa vie, elle aura vécu des partages, l'empathie, l'humilité, et obtenu la considération, la reconnaissance et le sentiment d'être utile. Ainsi, la solitude est diminuée.
J'ai connu des hommes qui ont aussi soigné et accompagné leurs épouses. Ils le font avec beaucoup de naturel, d'attentions et énormément de tendresse. C'est un travail 24h/24 et ils arrivent parfaitement à s'organiser.
Des hommes dévoués aux autres, j'en ai connu quelques-uns.
"Le vrai nom du dévouement, c'est le désintéressement". Et les hommes y sont compétents.
Les hommes ne meurent que très rarement seuls physiquement. Ils se reconstruisent plus rapidement qu'une veuve.
Il y aurait tant à développer, je n'ai pas voulu faire un trop long pavé.
Et vous sonjaline, qu'en dites-vous ?
A bientôt
Cordialement.
Accompagner, c'est permettre à notre proche mourant de conserver un sens humain à ce qu'il vit. Au seuil de la mort il a besoin qu'on lui manifeste un amour inconditionnel et libéré de toute attente.
La plupart des femmes savent apporter apaisement et réconfort.
En soignant autrui, c'est comme si nous nous soignons. S'occuper des autres, c'est les aimer. C'est nous aimer.
Mourir dans la solitude physique peut-être, mais pas la solitude intellectuelle ou spirituelle lorsque le deuil des souffrances quelles qu'elles soient sera fait.
Dans sa vie, elle aura vécu des partages, l'empathie, l'humilité, et obtenu la considération, la reconnaissance et le sentiment d'être utile. Ainsi, la solitude est diminuée.
J'ai connu des hommes qui ont aussi soigné et accompagné leurs épouses. Ils le font avec beaucoup de naturel, d'attentions et énormément de tendresse. C'est un travail 24h/24 et ils arrivent parfaitement à s'organiser.
Des hommes dévoués aux autres, j'en ai connu quelques-uns.
"Le vrai nom du dévouement, c'est le désintéressement". Et les hommes y sont compétents.
Les hommes ne meurent que très rarement seuls physiquement. Ils se reconstruisent plus rapidement qu'une veuve.
Il y aurait tant à développer, je n'ai pas voulu faire un trop long pavé.
Et vous sonjaline, qu'en dites-vous ?
A bientôt
Cordialement.
3 sept. 2015 à 10:24
On est toujours seul devant la mort parce que chacun l apprehende differemment
Amour? Je ne pense pas, on ne peut pas aimer tout le monde, mais respect et ecoute oui
Le deuil des souffrances ? Je ne comprends pas
Est ce une reconstruction que ne pas rester vivre seul? Ou une incapacite a se debrouiller seul?
Je constate que beaucoup de femmes qui vivent seules s adaptent mieux que les hommes, et ne voudraient pas d une vie de couple
7 sept. 2015 à 01:22
La personne sait qu'elle va mourir.
Les souffrances mentales sont autant douloureuses que celles exprimées par le corps. Elles les ont souvent engendrées. Actuellement, les douleurs physiques sont atténuées par des soins palliatifs, à l'hôpital comme à domicile.
Pour l'aidant et/ ou l'accompagnant, sa disponibilité et sa générosité font preuve d'amour. Chaque geste est un don pour autrui.
Il n'est pas donné à chacun d'écouter, de toucher, de prendre soin, d'être disponible.
Accompagner la vie équivaut au partage souvent réconciliateur jusqu'au dernier souffle.
Reconstruction ou incapacité à rester seul ? Peut-être le désir d'une vie apaisée ou partager une nouvelle vie, qui sait !
Les femmes s'adaptent mieux en vivant seules, dites-vous. Elles sont nombreuses à s'en lasser et en souffrir (elles ne l'expriment pas toujours). Sauf celles qui ont gardé un réseau d'ami(e)s et de connaissances.