Problème TCA

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louise1928 Messages postés 1 Date d'inscription vendredi 27 avril 2018 Statut Membre Dernière intervention 27 avril 2018 - 27 avril 2018 à 20:04
 Utilisateur anonyme - 27 avril 2018 à 21:37

bonsoir,

vue que je 'arrivais pas a le dire, je l'ai écrit. Je m'apelle Louise et j'ai 17ans et je suis dans une belle merde (excusez moi du terme). Je ne sais plus quoi faire, je pense à une hospitalisation mais je ne sais pas si j'ai le "bon profil" et ma mère ne prend pas conscience et je suis au lycée.

si vous pouvez tout lire (c'est long) cela m'aiderai beaucoup

merci d'avance

Tout a commencé en 2017, je voulais maigrir et en cherchant sur internet. Je suis tombée sur des pages/ groupes/ forums pro-ana. Alors j’ai pris contact avec certaines, la 1ère m’a donné beaucoup de trucs et astuces, et j’ai retransmis à d’autres. Mais c’était des périodes (pas encore un mode de vie). Et je me disais autant essayé, de toute façon je m’arrêterai avant…

Donc j’allais et venais sur les pages, discussions, je faisais des « mini régimes ». Ensuite peut à peut je commençais à me priver et à ne plus manger (ou peu) le matin midi, faire une crise au gouter et à manger normalement le soir. Je trouvais ça « normal » mais je n’étais pas vraiment prête.

Pendant cette période de début, quand je mangeai très peu au lycée, j’ai eu des problèmes avec mes « amies ». En effet, elles me lançaient des remarques comme quoi je ne mangeais rien, mais je mangeai chez moi. Je refusais de manger alors qu’une des filles (océane) était anorexique elle-même. Alors quand cela faisait des semaines que je mangeais peu, elle me faisait du chantage et me disait de manger ou de partir, ou bien d’appeler ma mère… bref je me sentais abandonné, incomprise…. Je pense que sans le savoir mon TCA commençais.

Vers la fin de l’année scolaire je me suis remis à manger normalement.

Pendant l’été, au camp scout, après une entorse, j’ai décider de ne casi plus rien manger pendant 1 semaine. Et je me sentais bien. Même très bien. Mais la 2e semaine jusqu’au reste des vacances j’ai beaucoup manger. Je devais être à 68,5kg.

La rentrée des classes, je rentre en 1ère. Cette fin d’année a été marquer par une nouvelle chose : le comptage de calorie. J’avais une application (que j’avais déjà un peu utilisé avant) avec un nombre de calorie à ne pas dépasser que je pouvais faire varier. Je suis passé de crise d’anorexie à crise de boulimie. Et bien sûr qui dit crise de boulimie dit se faire vomir. Alors sur les réseaux sociaux j’ai « appris » à me faire vomir. Au début j’ai juste essayé, ensuite après une crise, en me disant « plus jamais c’est horrible ». Malheureusement ma période boulimique à commencé et j’enchainais les crises (jusqu’à plusieurs fois par jours), les vomissements et le sport. Encore et encore, c’était un vrai cercle infernal. Après à force de vomir et vomir, à chaque fois que je me mettais les 2 doigts, mes ganglions gonflait. J’ai donc commencé à arrêter, petit à petit. Mais j’ai finalement « arrêté », enfin arrêter de me mettre les doigts dans la gorge quoi.

Ensuite début 2018, après Ana, Mia, il y a eu une « nouvelle invitée », qui ne m’était enfaite, après retour dans le passé, pas si inconnue que ça, Cat, la scarification. (Et bien oui c’est en réfléchissant après l’acte que je me suis souvenue de ma 4e-3e ou j’avais pris un rasoir et que je m’étais couper et ou j’avais pris une fiole de parfum pour me frapper les bras et poignets. A l’époque je n’avais pas conscience de ces actes et il avait été « normal »). Mais donc, comme je le disais j’ai commencé à me bruler : je prends un briquet, je fais chauffer un métal, et je le pose sur mon bras/poignet en serrant dans la bouche mon doudou. Ça a commencé après une crise, j’ai voulu « montrer » que j’appartenais à Ana et non Mia, alors j’ai voulu marquer ANA sur mon poignet, mais seulement le A est lisible.

Après j’ai eu des mois très dur : crise de boulimie (plusieurs semaine), crise d’anorexie (une bonne semaine), scarification. Ce cycle se répétais, était instable. De plus, à la maison c’était extrêmement dur car il y a eu les crises de bipolarité avec mon père, il m’a dit des choses horribles, il a re commencer à boire, puis il pleurait à côté de moi pour le divorce, il me faisait peur, son regard noir de haine, un regard d’un homme fou plein de colère et de haine qui me regardais comme s’il voulait me tuer. Tout ça en même temps n’a fait qu’empirer les choses pendant 2,3 mois, j’enchainais les problèmes avec mon père, le stresse du lycée, mes crises (qui m’empêchait de penser clairement, je faisait des insomnies), m’on conduit à prendre des somnifères (zolpidem) et bien sur je suis tombée dans de nombreuses phases de dépressions (je ne ressentais plus aucune émotions, insomnie, je me sentais morte, je n’écoutais plus et j’étais désintéressée en classe). Mon poids monte et descend, je n’ai pas redépassé les 66kg et je suis descendu a 63kg, je pouvais perdre 1kg par jour, 3kg par semaine… et reprendre en 1 ou 2j.

Après avec tout ce stresse (père, lycée, crises) j’ai eu des vomissements mais pas volontaire. Enfin je voulais vomir mais je ne me mettais pas les doigts, sa sortais tout seul. Mais a force cela devenais contraignant car je ne gardais pas grand-chose dans le ventre avant le sport et j’avais encore des reflux lors de l’activité, j’ai même fait un malaise.

Avec le temps, tous mes « démons » se rapprochais : les crises d’anorexie et de boulimie se rapprochait, j’ai eu des crises d’angoisse, je me suis beaucoup plus scarifié (coupure, brulure), j’ai mélangé alcool et somnifère (j’ai eu un énorme black-out) et j’ai de plus en plus des envies suicidaires.

Depuis peu, j’ai finalement réussi à en parler un peu à mon entourage, dont à ma mère mais ils ne connaissent que la « couverture », j’ai vue 2 fois une psy et une dieticiene. Et j’allais un peu mieux : je réduis les vomissement/brulure (remplacer par les coupures...), et j’ai essayé de manger équilibré, mon père vie à Alésia, j’ai arrêté les médicaments.

Mais toute cette bonne période n’était que passagère car au moment ou j’écrit (27/04/18 à 19h) j’ai enchainé crises, scarifications, pensés sombres. Je n’arrive plus à rien ! je n’ai aucun contrôle sur rien ! sa n’ira jamais avec mon père ! mon corp ! mes problèmes ! le lycée ! mon comportement ! et j’en ai marre !

Et je suis fatiguée car au fond je me sens seule et incomprise, j’ai essayé d’en parler mais j’ai du mal à faire part de mes émotions. Je me sens comme un poids pour mes amies et avec ma mère, elle dit qu’elle est tout le temps fatigué (mais moi je suis fatiguée psychologiquement car tous les jours je me bats contre moi-même, mais ça elle ne comprend pas, car avec elle j’ai l’impression que c’est le concours de qui est le plus fatigué, qui à le plus souffert avec papa… !) donc je me retrouve à écrire sans savoir si un jour je vais recevoir de l’aide ? si un jour quelqu’un va me comprendre ? si je vais m’en sortir ? si je vais vivre ?

Car c’est bizarre mais depuis toute petite j’avais des mini but et je savais déjà que je n’aurai pas une longue vie. Ça peut vous paraitre bizarre, mais c’est vrai en étant petite fille mon but était d’aller à l’école et de mourir. Et je m’étais déjà imaginé à avaler des médicaments. Et aujourd’hui l’idée de prendre ma lame et de couper, couper, couper ou d’avaler, avaler, avaler des médicaments reviens de plus en plus souvent.

 

1 réponse

Bonjour 

 

Désolée mais tu es pas sur le bon Forum, il faudrait poster sur le Forum Santé. Tu peux faire un copier/coller de ton texte en le réduisant de 1/2.

 

;)


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On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort ! (Raymond Devos)

 

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