Je ne serais jamais heureuse

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jaimelevert Messages postés 1 Date d'inscription mercredi 9 décembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 9 décembre 2020 - 9 déc. 2020 à 22:02
 Utilisateur anonyme - 9 déc. 2020 à 23:32

Je ne sais pas trop par quoi commencer... Je suis une étudiante de 18 ans, hétérosexuelle, parents divorcés. Profil extrêmement commun. Je n'ai jamais eu affaire à de l'homophobie ou du racisme. J'ai de la chance, j'en ai conscience et je suis égoïste d'oser me plaindre.

Je n'ai jamais été réellement heureuse, au point de tout oublier, de ne pas être tourmenté par un problème extérieur, au point de juste profiter du moment présent tout en souhaitant qu'il ne finisse jamais.

Lorsqu'on me disait que j'étais pessimiste, j'ai toujours répondu que j'étais seulement réaliste. 

Dès l'âge de 2 / 3 ans, la mort était quelque chose qui me terrifiait de par sa fatalité. L'incertitude me rendait folle, les crise d'angoissent s'enchaînaient. 

Je garde un souvenir plutôt lointain de ma petite enfance, de l’âge où l’on ne se souci de rien et l’on ne pense qu’à s’amuser. J’ai toujours préféré jouer seule, pour être dans mon monde ou surtout pour ne pas jouer contre les autres par peur de défaite. L’école primaire a été accompagné de quelques remarques, critiques mais sans plus. Je me disais que les enfants étaient juste insouciants, je comprenais et ne leurs en voulais pas.

Puis vain la merveilleuse et tant attendu période du collège, accompagné elle aussi de critiques, d’insultes et de gestes. Encore une fois je n’en voulais à personne, chacun vie la même chose au collège.

Je n’ai jamais vécu au présent, je me suis toujours dis « ok là ça va pas, mais c’est pas grave tu verras dans 2 ans comme tu seras intelligente, belle et drôle, tu auras une vie parfaite et tu seras enfin heureuse ».

Plus le temps passe et plus je perds espoirs, plus j’accepte que cette vie ne soit juste pas faite pour moi. Plus je prends conscience que je ne serais jamais comme je l’espérais étant petite. Je m’en veux chaque jour de décevoir cette petite fille, elle comptait sur moi et j’ai trahi sa confiance.

Je n’arrive tout simplement pas à être heureuse, je ne suis pas spécialement triste. Je suis plutôt soulagé de l’avoir enfin compris. Ça fait un moment maintenant que je ne vois plus la mort comme une fatalité. Je vois plutôt ça comme une porte de secours, une solution.

Cependant je ne pourrais jamais en venir à l’acte à cause de ma conscience qui me rappelle tous les jours que je laisserais des gens derrière moi qui se sentiront coupable de ma mort et qui d’un point de vu égoïste s’en voudront.

Donc je le cache plutôt bien. Je pense devoir subir le reste de ma vie et je commence à m’y faire à l’idée.

Je n’ai plus envie d’essayer d’aller bien.

Je finis par croire que j’aime la triste autant que d’autres aiment le bonheur.

 

Je n’attend pas forcement de réponse, désolé de vous avoir pris un peu de votre temps précieux.

1 réponse

Utilisateur anonyme
9 déc. 2020 à 23:32

Bonjour

 

Tu t'es trompé de forum. Tu dois poster sur le Forum Santé stp.
Clique sur le mot bleu.

 

;)


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