Du conte de fée au cauchemar
La relation entre Lady Di et la Reine est digne d'un conte de fée qui aurait
viré au cauchemar. La princesse est belle, jeune et timide, ce qui laisse
la famille royale penser qu'elle sera suffisament malléable pour faire ce
qu'on attend d'elle. Mais le fossé se creuse rapidement entre les deux
femmes : la jeune lady a certes les qualités inhérentes à son lignage mais
c'est avant tout une femme moderne qui s'installe au palais, une citadine
fan de disco et de rock. Un monde étranger à celui de sa belle-mère qui préfère
la campagne et les traditions séculaires.
Deux univers s'opposent et le peuple britannique a vite fait de choisir
son camp. A mesure que la popularité de Diana augmente, celle de la famille
royale diminue. Les Windsor sont accusés de maltraiter la jeune femme. Son
apparence candide ne trompe pas longtemps le palais qui découvre son volontarisme
et son entêtement à vouloir être heureuse. Elle pleure et tape du pied aussi
fort qu'elle peut face à l'indifférence de Charles qui au lieu de la consoler,
se réfugie dans les bras de sa maîtresse. Peut-on lui reprocher à 20 ans
de vouloir que ses rêves se réalisent ? La Reine, face aux tromperies
de son fils, ne sera pas d'un grand soutien pour Diana. Elle lui répond
que c'est ainsi et que nul ne pourra rien y faire. Pour elle, son rôle de
Princesse de Galles doit primer alors, lorsque Diana s'épanche auprès des
médias, le fossé se creuse un peu plus.
La Reine, arbitre de la guerre conjugal
Durant la procédure de divorce, Diana menace de s'expatrier en Australie.
Elle entame alors avec la Reine un bras de fer qui ne se fait pas à armes
égales : selon une loi de 1772, c'est la reine qui décide de la garde
et de l'éducation des enfants princiers. La manoeuvre de Diana échoue
et à nouvelle humiliation, nouvelle vengeance. Et c'est sans fin jusqu'à
sa mort précoce.
Finalement, la Reine Elizabeth, lassée de cette guerre dont son fils est la principale victime, décide de payer Diana la somme de 10 millions de livres de rente annuelle. La réponse est non. La pression monte d'un cran et Diana menace de s'installer aux Etats-Unis et pour y faire venir ses fils durant les vacances, et éventuellement, que ce lieu soit celui de leurs études futures. Le sang de leur grand-mère ne fait qu'un tour et les avocats royaux proposent à la princesse une rente annuelle de 15 millions de livres avec une clause interdisant à Diana d'emmener ses fils sur le territoire américain. Diana a eu ce qu'elle voulait et ainsi qu'elle le dit : "Dorénavant, je n'appartiens plus qu'à moi-même. "
En savoir plus : Voir
le diaporama sur la Reine Elizabeth