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| Madame
Moitessier, Ingres, 1851 © National Gallery of Art, Washington | |
La petite molle, idéal bourgeois
Après
la Révolution française, plus de perruque poudrée, de mouche
ou de rouge aristocratique. Pendant ce siècle, deux types de femmes se
partagent le devant de la scène : la belle malade et la petite bourgeoise.
Cette période porte aux nues la vertu et la féminité accomplie,
celle de l'épouse vertueuse. Bien en chair, brune, le corps laiteux, cette
femme incarne la beauté dans son aspect le plus lisse et le plus codifié.
La Castiglione, lourde et massive, est ainsi considérée comme l'une
des plus belles femmes du Second Empire. La corpulence est le signe d'une maternité
satisfaite. Elle est renforcée par des faux-culs et des corsets portant
la poitrine en avant. Plus vertueuse que désirable, Madame correspond à
un canon de beauté concret, auquel s'oppose l'autre stéréotype
dominant, celui de la belle malade aux yeux cernés...
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