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| Louise
Brooks © DR | |
La garçonne, beauté androgyne
A
la fin du XIXe siècle déjà, Degas et Toulouse Lautrec mettent
en avant un nouveau type de beauté : au cabaret ou dans des cadres plus
intimes, des demi-mondaines dévoilent leurs formes sous un flot de jupons
ou se montrent alors qu'elles font leur toilette. La minceur devient bientôt
synonyme de bonne santé. La bourgeoise engoncée dans son corset
et sujette aux vapeurs laisse la place à une femme libérée
et en bonne santé. Dans les Années folles (1920), c'est la fameuse
mode de la garçonne : cheveux coupés court, légère
et court vêtue, la nouvelle beauté est androgyne. Les fesses et le
ventre doivent être aplatis, les seins petits et bien séparés
tandis que les robes sans manches et arrêtées au genou doivent laisser
voir des bras musclés et des jambes fines.