Jouer ou se parer, telle est la question
A quelques pas des oursons de Diana Ross, une autre création surdimensionnée fait étal d'un nouveau parti pris de Castelbajac : le vêtement sans couture, entièrement modulable grâce à ses boutons de pression. La doudoune se porte ici longue ou courte, les couleurs peuvent être incorporées ou éradiquées au gré des envies. Tout est dans le jeu. "Il y a toujours cette dimension ludique, festive chez Castelbajac, que ce soit, dans la conception de ses vêtements ou dans la façon dont on va les porter. C'est toujours des choses que l'on peut adapter un peu à sa manière. Evidemment, un vêtement de Castelbajac n'est pas très facile à porter, on ne passe jamais inaperçu avec ce genre de modèles. Mais on peut toujours jouer avec. C'est le même mot d'ordre pour tous les vêtements surdimensionnés : on peut les porter comme quelque chose de vraiment trop grand ou se draper dans une veste qui devient un manteau. On est toujours libre d'en faire ce qu'on veut !", s'exclame Laurent Cotta avec une admiration mal dissimulée.
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