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Dans le deuxième espace, un cabinet de curiosités regroupe des pièces historiques du musée, choisies par le créateur. Ici, un vêtement d'enfant de la haute aristocratie, époque Louis XVII. Photo © Cécile Debise / L'Internaute Magazine |
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De l'influence de l'Histoire
Le deuxième espace de l'exposition s'ouvre sur un véritable cabinet de curiosités. Les pièces d'archives du musée Galliera cotoîent la chasuble du pape Jean Paul II, réalisée par Castelbajac à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse de 1997. Ici, l'univers effervescent du créateur semble bien loin et pourtant, à bien y regarder, on s'aperçoit vite que le maître de cérémonie a laissé sa patte. "Avec ce cabinet de curiosités, Jean-Charles de Castelbajac a voulu nous montrer ses différentes influences," rappelle Laurent Cotta. "Il n'est pas arrivé à la mode par intérêt pour un couturier
comme Dior ou Balenciaga. Ce qui l'intéressait, c'était plutôt ce que le vêtement peut raconter d'une histoire". Gallierock est donc aussi l'occasion de sortir de leur remise des costumes anciens extrêmement rares, que le musée cherchait à faire connaître à un public de néophytes. Une armure du 15e siècle faite aux mesures d'une femme qui pourrait être Jeanne d'Arc, un vêtement d'enfant de la haute Aristocratie d'époque Louis XVII, la robe de chambre portée par Napoléon lors de son exil à Sainte Hélène : Jean-Charles de Castelbajac a voulu montrer ici "que l'Histoire de France ne passe pas que par l'écrit mais aussi par des traces laissées par des personnes connues ou non, qui ont fait à leur manière l'Histoire de France", conclut Laurent Cotta.
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