» Proximité
: pour des questions pratiques et écologiques (réduire les coûts de transport),
l'exploitation et les adhérents doivent se situer dans la même région. "Il
n'est pas question, par exemple, pour un agriculteur de Lyon ou de Valence de
fournir des Parisiens !" explique François Lerique, porte-parole du réseau
AMAP Ile-de-France.
» Qualité et diversité
: le panier est composé de plusieurs légumes selon la saison. L'agriculteur s'engage
à varier le plus possible ses produits, et à les livrer frais, cueillis le matin
même. Côté consommateur, vous devez accepter tous les légumes, même les carottes
tordues ou les tomates mal calibrées. Pensez aussi que l'hiver, on aura des légumes
moins variés qu'en été.
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Les fruits et légumes ne sont pas forcément
bien calibrés comme ceux que l'on achète au marché.
Photo © Marie-Paule Ladreyt / L'Internaute Magazine
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» Solidarité
: les adhérents s'engagent à soutenir l'agriculteur en cas de mauvaise récolte
(conditions climatiques, problème de production
). Certaines années, le panier
peut ainsi être relativement réduit pour un ou plusieurs légumes. Inversement,
on pourra avoir une double part lors des bonnes saisons.
» Engagement : la charte
établie par l'AMAP doit être signée par l'agriculteur et les adhérents. Aucun
remboursement n'est prévu si on refuse ses légumes, ou si on décide de quitter
l'AMAP au cours de la saison.
» Confiance. Les produits
des AMAP sont-ils tous garantis biologiques ? Au départ, la plupart des agriculteurs
étaient effectivement "bio". Mais pour répondre à la demande, d'autres producteurs
non labellisés bio mais pratiquant l'agriculture "raisonnée" ont été recrutés.
"Les consommateurs établissent une relation de confiance avec l'agriculteur
; ils savent d'où viennent leurs produits et n'ont pas forcément besoin d'un label
"officiel" explique François Lerique. Dans la charte des AMAP, il est de toutes
façons écrit que l'agriculteur s'engage à ne pas utiliser de produits chimiques
ou d'engrais de synthèse.
» Convivialité
: l'agriculteur est présent lors de la distribution des légumes. Il fait visiter
sa ferme au moins une fois par saison, informe régulièrement les adhérents sur
l'avancée des cultures.