|
© L'Internaute Magazine /
Céline Deluzarche
Passer au bio est avant tout une question d'engagement personnel. "On
a droit à une subvention de 350 euros par hectare lorsqu'on se met à l'agriculture
bio" explique Alain. "Avec mes 9 hectares, c'est ridicule : je
ne l'ai même pas demandée".
D'ailleurs Alain ne touche aucune aide directe : il préfère vivre de ses
ventes, et grâce à l'AMAP, il s'en sort plutôt pas mal. D'autres aides sont
en revanche les bienvenues. Des inspecteurs du Fredon (Fédération Régionale de
Défense contre les Organismes Nuisibles), passent régulièrement pour faire des
prélèvements sur ses plantes. Ils font aussi de la veille sur les nouvelles maladies,
et alertent Alain si des agriculteurs aux environs ont été contaminés. Celui-ci
pourra alors mettre en place un traitement préventif.
|