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Un costume du "Défilé, passage "les mariés", 1985
Photo © L'Internaute Magazine/ Cécile Debise |
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L'osmose de deux enfants terribles
En collaborant avec Régine Chopinot, Jean-Paul Gaultier pose les prémisses de ses codes. La raison de cette effervescence créative : le créateur bénéficie d'une liberté d'action illimitée. "Plus qu'un processus de création, 'Le Défilé' était pour Gaultier une récréation. Régine Chopinot aimait mettre son talent au profit de celui des autres. Ses collaborations avec Gaultier étaient une plateforme qu'il était libre de piloter. Il trouvait cela très réjouissant", explique le commissaire de l'exposition. Des cartes .hes inattendues ? Non, car après tout, Gaultier est pour Chopinot un alter ego. "Les deux artistes jouaient de la même insolence, ils avaient un irrespect commun de l'académisme... Ils sont des spontanés, des gens du ressenti. Jean-Paul Gaultier n'aimait pas la danse contemporaine mais quand il a vu Régine Chopinot et sa nuque rasée, loin du chignon classique, il s'est vite aperçu qu'ils se retrouvaient dans la même contre-culture, les courants punk, la vidéo," souligne Oliver Saillard.
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