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Tenue de danseuse du ballet "A La Rochelle, il n'y a que des pucelles", 1986
Photo © L'Internaute Magazine/ Cécile Debise |
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L'originalité, fruit de la liberté
En 1986, Jean-Paul Gaultier pousse l'originalité et la dérision un cran plus loin en créant une série de costumes empruntés au vocabulaire animalier. Le corset, les seins obus sont autant de codes chers au créateur que l'on retrouve associés à des masques de rongeur dans le ballet "A La Rochelle, il n'y a que des pucelles"... Là encore, les pièces classiques sont déstructurées, réinventées mais le processus créatif, lui, se fait plus excessif. Une démarche qui, selon Olivier Saillard, s'explique aisément : "Jean-Paul Gaultier aimait pousser le costume dans ses retranchements les plus scéniques. Il s'attachait à partir de pièces très populaires, comme le costume de concierge par exemple, pour les rendre les plus visuelles possible. S'il allait jusqu'au bout de son idée dans le cadre de sa collaboration avec Régine Chopinot, c'est avant tout parce qu'il n'avait pas besoin de penser à la commercialisation de ses produits".
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