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Tenue de danseuse du ballet "Les Rats", 1984
Photo © L'Internaute Magazine/ Cécile Debise |
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Le goût du détail
Si les tutus et marinières font partie intégrante du dressing imaginaire pensé par Jean-Paul Gaultier pour Régine Chopinot, les couvre-chefs ne sont pas en reste. Hauts-de-forme, képis, chapeaux melon : les chapeaux nourrissent les fables burlesques de Gaultier. D'un spectacle à l'autre, le créateur pense la troupe de Régine Chopinot en troubadour, en mime, en monsieur loyal. Même rôle pour les perruques : toujours chatoyantes voire ostensibles, elles travestissent les danseurs, sèment le trouble. L' accessoire, tout en excès, trouble le spectateurs, contribue à ce brassage des genres et des arts que Jean-Paul Gaultier met en œuvre tout au long de sa collaboration avec Régine Chopinot.
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